Unisono – Mercredi 9 août 2017
Entre le 6 et le 30 juillet, dix sociétés de musique suisses ont fait le voyage de Kerkrade (NL) pour participer au World Music Contest. La Concordia de Fribourg et le Sinfonische Blasorchester Bern (SIBO) étaient en lice en catégorie Excellence Harmonie. Claude Delley a accompagné le SIBO (texte allemand), tandis que le président de La Concordia, Olivier Schaller, était bien entendu fidèle au poste dans les rangs de l’harmonie fribourgeoise (texte français).
Le World Music Contest (WMC) est organisé tous les quatre ans. Cette manifestation constitue sans doute le plus célèbre et le plus grand festival international de musique à vent. Le WMC 2017 s’est tenu à Kerkrade, ville au sud des Pays-Bas, située non loin de Maastricht et d’Aix-la-Chapelle. Suite à ses excellents résultats lors des dernières fêtes fédérales, La Concordia a eu le privilège d’être invitée à concourir dans la catégorie Harmonie de concert, soit la division la plus prestigieuse.
[bd_space height=”15″]
Une première pour La Concordia
La Concordia a participé au WMC pour la première fois de son histoire. Elle a inscrit sa participation dans la suite logique du concours cantonal et de la Fête Fédérale de Musique de Montreux. Magnifique point d’orgue de ce triptyque qui a permis aux Concordiens de se frotter à des harmonies très réputées.
[bd_space height=”15″]
Montrer l’excellence des compositeurs suisses
En vue de ce prestigieux concours, La Concordia a commandé une oeuvre originale de très haut niveau à Jean-François Michel, compositeur fribourgeois reconnu et trompettiste renommé. Ajoutée à deux pièces d’envergure d’Oliver Waespi (Divertimento et Out of Earth), cette première symphonie de Jean-François Michel, intitulée Colors of Live, a formé l’arc-en-ciel du programme de La Concordia.
En effet, pour répondre aux attentes des organisateurs du WMC, qui ont demandé aux harmonies d’excellence d’ajouter une touche spectaculaire dans leurs présentations, La Concordia a dévoilé sur scène un rayon de lumière pour chacun des mouvements joués, laissant finalement apparaître un magnifique arc-en-ciel. Ce faisant, l’harmonie fribourgeoise a mis en lumière les qualités d’écriture des deux compositeurs suisses.
Avec ce programme coloré, La Concordia a concrétisé la citation d’Alain Debeaupuis, qui dit que “la musique est au silence ce que l’arc-en-ciel est à la lumière: elle le dévoile, le magnifie, elle en émane et y conduit”.
[bd_space height=”15″]
Jean-Claude Kolly au sommet
A la tête de La Concordia depuis près d’un quart de siècle, Jean-Claude Kolly concrétise la devise tibétaine affirmant “Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, continue de grimper”. Voilà qui illustre bien l’humilité et la vision de ce chef d’orchestre qui recherche constamment à faire progresser les ensembles qu’il dirige.
A Kerkrade, Jean-Claude Kolly a réussi à faire aimer les difficultés techniques en les travaillant de façon intelligente avec ses ouailles. Sa parfaite connaissance des deux compositeurs suisses qui formaient le programme de La Concordia lui a permis de les intégrer parfaitement au projet. Y a-t-il une recette pour un tel objectif ? “Pas de miracle, un travail constant et régulier ainsi qu’une présence de tous aux répétitions”, résume le chef.
[bd_space height=”15″]
Les étapes jusqu’au jour J
Ce défi relevé par La Concordia a débuté par un concert de préparation en compagnie du SIBO de Berne à l’Aula de l’Université de Fribourg le 9 juillet 2017. La chaleur de la salle et le soutien enthousiaste du nombreux public ont participé à une bonne mise en conditions.
Le voyage à Kerkrade a donné l’occasion aux membres de La Concordia de visiter les villes de Strasbourg et Maastricht et de donner un concert à Eijsden avec l’harmonie municipale Koninklijke Oude Harmonie qui a aussi participé au WMC. Les Concordiens ont finalement profité de la grande fête qui s’est tenue en ville de Kerkrade pour décompresser et relâcher la tension. Certains en ont profité pour prolonger leur séjour sur place ou dans la région. Voilà un beau défi qui restera comme une magnifique expérience à renouveler. C’est vrai que le WMC donne envie lorsqu’on y a goûté.
[bd_separator]
Les résultats des autres formations suisses
Outre La Concordia de Fribourg et le SIBO, huit autres ensembles suisses ont joué à Kerkrade. Du côté des harmonies, le Symphonische Blasorchester Kreuzlingena décroché le 12e rang en 1re catégorie. En 2e catégorie, le Blasorchester Feldmusik Willisau a terminé 16e et la société de musique Giffers-Tentlingen 17e, tandis qu’en 3e catégorie, le Blasorchester Oberseetal a obtenu la 13e place.
Chez les brass bands, en Championship Division, le Brass Band Treize Etoiles s’est classé 5e. En 1re catégorie, le BB Emmental est arrivé 10e et l’Ensemble de Cuivres Ambitus s’est hissé au 4e rang. Le BB Konkordia Büsserach a quant a lui décroché la 4e place en 2e catégorie.
[bd_separator]
Unisono – Mittwoch, den 9. August 2017
Zehn Schweizer Musikvereine reisten zwischen dem 6. und 30. Juli nach Kerkrade (NL), um am World Music Contest teilzunehmen. In der Höchstklasse Harmonie starteten die Concordia Fribourg und das Sinfonische Blasorchester Bern (SIBO). Claude Delley begleitete das SIBO (deutscher Text), mit der Concordia unterwegs war Oliver Schaller (französischer Text).
Anlässlich des Vorbereitungskonzertes in der Aula magna der Universität Fribourg sagte der Präsident der Concordia Fribourg, Olivier Schaller, der Wettbewerb in Kerkrade sei für die Musik das, was die Weltmeisterschaft für den Fussball. Da hat er recht. Es ist bemerkenswert, ein solches Niveau zu erreichen mit Orchestern, die zu grossen Teilen mit Amateurmusikern besetzt sind.
[bd_space height=”15″]
Keine Pflichtstücke in der Höchstklasse
Das 1979 gegründete SIBO war schon auf Konzertreise in Japan, Kalifornien, Debrecen (Ungarn), Schladming, Bulgarien, und jetzt zum 6. Mal in Kerkrade. Auf seinem Programm für Kerkrade hatte es vom Japaner Toshio Mashima La dance du phénix, von Jean Balissat Les Gursks und zuletzt vom Spanier Jose Suner Oriola El Jardin de las Hespérides.
Für die Höchstklasse gibt es keine Pflichtstücke mehr. Dies ist eine gute Regelung, denn Ensembles dieser Kategorie, die eine massgeschneiderte Besetzung haben, fühlen sich besser mit Werken, die diesen Besetzungen auch genau entsprechen.
[bd_space height=”15″]
Mythologie als roter Faden
Das SIBO hat keine Musikkommission, und deshalb liegt die Werkwahl allein auf den Schultern des Chefs, Rolf Schumacher. Als roter Faden in seinem Programm hat er sich von der Mythologie inspirieren lassen. Die Orchestrierung des Werkes von Oriola verlangt zwei Violoncelli. Die beiden Cellisten spielten ohne Dirigentenstab, mit subtil schillernder Phrasierung. Ein sehr schöner Moment.
Die Celesta, das Klavier und die Ondes Martenot gaben dem Orchester eine zusätzliche Farbe, und es fiel so Licht auf gewisse Passagen der Partitur. Die Gestik von Rolf Schumacher ist präzise und auf Wunsch elegant, wenn er seine Phrasen zeichnet. Das ist wahrlich grosse Musik.
[bd_space height=”15″]
Videos von Benedikt Hayoz
Die Gursks von Jean Balissat in einer Fassung für Harmonie Blasorchester haben ihren berechtigten Platz im Wettbewerbsprogramm gefunden. Es fehlte nur Jean Balissat, der in Kerkrade einen grossen Glücksmoment seines Komponistenlebens genossen hätte.
A Kerkrade, Jean-Claude Kolly a réussi à faire aimer les difficultés techniques en les travaillant de façon intelligente avec ses ouailles. Sa parfaite connaissance des deux compositeurs suisses qui formaient le programme de La Concordia lui a permis de les intégrer parfaitement au projet. Y a-t-il une recette pour un tel objectif ? “Pas de miracle, un travail constant et régulier ainsi qu’une présence de tous aux répétitions”, résume le chef.
Alle Vorträge des SIBO wurden beim Vorbereitungskonzert von auf die Leinwand im Hintergrund der Bühne projektierten Videos begleitet. Diese Videos sowie die musikalischen Intros zu den einzelnen Stücken wurden vom Freiburger Komponisten Benedikt Hayoz realisiert.
[bd_space height=”15″]
Vorbereitungen auf der Musikinsel
Wie hat sich das SIBO auf den Wettbewerb vorbereitet ? Die Musiker haben zuerst nach Erhalt der Noten individuell gearbeitet. Dann hat sich das Orchester für ein Wochenende auf der Musikinsel Rheinau getroffen. In diesem Rahmen hat das SIBO mit Register- und Gesamtproben die Arbeit fortgesetzt.
Viele Musikvereine, die nach Kerkrade gehen, geniessen finanzielle Unterstützung aus verschiedenen Quellen. Die Musiker des SIBO dagegen bezahlen die Reise aus eigener Tasche. Es ist wahr, dass wenn man liebt, nicht zählt… Für die jungen Musiker, welche die Reisekosten nicht alleine tragen können, offeriert das SIBO Vergünstigungen.
[bd_space height=”15″]
90 von 100 Punkten
Am 16. Juli war es dann also soweit. Eine internationale Jury mit Jan van den Eijnden als Präsident, Douglas Bostock, Ed Spanjaard, Jaan van der Roost, Steven Mead und Miranda van Kralingen, bewertete den Auftritt des SIBO mit 90 von 100 möglichen Punkten. In der Schlussrangliste bedeutet dies den 7. Rang.
Es fiel mir nicht leicht, mit den Musikern über ihre Eindrücke und den Wettbewerb zu sprechen, denn das Programm war sehr intensiv. Ein junger Cellist in den Reihen des SIBO befürchtete, dass man seine Stimme nicht hören könnte. Das war ein Irrtum, denn der Klang der zwei Celli brachte dem Orchester zusätzliche Farbe und Ausdruck.
[bd_space height=”15″]
Eine reiche Erfahrung
Ein anderes SIBO-Mitglied, Bernhard Leuthold, Hornist und seit der Gründung des Orchesters dabei, meint, dass jede Teilnahme an einem Wettbewerb eine reiche Erfahrung ist, dass die Motivation im Laufe der Vorbereitung der Werke zunimmt und erst nach dem letzten Ton des Auftrittes eine heilsame Entspannung eintritt.
Weiteren Musikern, mit denen ich nach dem Konzert sprechen konnte, war das, was sie auf der Bühne der Rodahalle erlebt hatten, wichtiger als die Punktzahl. Das Publikum bedankte sich mit lang anhaltendem Applaus und stehenden Ovationen für das Konzert.
[bd_separator]
Die Resultate der weiteren Schweizer Formationen
Neben der Concordia Fribourg und dem SIBO starteten acht weitere Schweizer Formationen in Kerkrade. Bei den Harmonien holte sich das Symphonische Blasorchester Kreuzlingen in der 1. Klasse Harmonie den 12. Rang. In der 2. Klasse wurde das Blasorchester Feldmusik Willisau 16., die MG Giffers-Tentlingen 17., in der 3. Klasse das Blasorchester Oberseetal 13.
Bei den Brass Bands spielte sich die BB Treize Etoiles in der Championship Division auf Rang 5. In der 1st Division landete das Encemble de Ciuvres Ambitus auf Rang 4, die BB Emmental auf Rang 10. In der 2nd Division schliesslich erreichte die BB Konkordia Büsserach den 4. Platz.
[bd_separator]