Ivan Meylemans

Le chef d’orchestre belge Ivan Meylemans est actuellement chef d’orchestre principal de l’Orchestre de Zélande à Middelburg (Pays-Bas) et chef d’orchestre principal de l’Harmonie Saint-Michaël de Thorn. Il est professeur de direction d’orchestre et chef de l’orchestre symphonique de l’un des meilleurs conservatoires de Belgique : l’École des Arts LUCA à Louvain. En 2020, il est nommé professeur de direction d’orchestre au Conservatoire royal de La Haye.

Au début de sa carrière, Ivan Meylemans étudie le trombone, la percussion et le piano aux conservatoires de Louvain et de Gand, ainsi que la direction d’orchestre au Conservatoire royal de La Haye. De 1994 à 2007, il est trombone solo de l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam.

En 2007, il décide de mettre fin à une carrière de 13 ans en tant que trombone solo pour se consacrer entièrement à sa carrière de chef d’orchestre. Depuis, il a travaillé comme chef invité avec de grands orchestres dans le monde entier, dont le Royal Concertgebouw Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Bruxelles, la Nordwestdeutsche Philharmonie, l’Orchestre philharmonique de Zagreb, le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden/Freiburg, l’Orchestre philharmonique de Gdánsk, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre symphonique de Taipei et l’Orchestre philharmonique de Séoul, pour n’en citer que quelques-uns.

Retrospective

Pour ses traditionnels concerts de gala de février, La Concordia a eu l’honneur cette année d’inviter un prestigieux chef belge, Monsieur Ivan Meylemans. Sous sa baguette experte, les musiciennes et musiciens ont emporté le public venu en nombre vers des horizons très variés : Cartoon, de Paul Hart, a diverti les auditrices et auditeurs, rappelant les aventures rocambolesques de Tom et Jerry ; Fantasia Napoletana d’Anthony Fiumara, dans un arrangement de Johan de Meij, a fait danser le public, tout comme Balkan Dance du compositeur suisse Étienne Crausaz.

In The Spring, at the Time when Kings go off to war, de David R. Holsinger, pièce dirigée par António Novais, assistant de direction, a projeté le public dans la guerre, celle de l’armée du roi David de Jérusalem terrassant les Ammonites.

Sous la direction de Jean-Claude Kolly et avec les Cadets, La Concordia a interprété Waterfall, du Suisse Gauthier Dupertuis : s’inspirant de son canton d’origine, le compositeur a mis en musique la balade de deux amoureux en Valais, et notamment près de la célèbre cascade de La Pissevache qui donne son nom à cette magnifique œuvre bucolique.

Un autre compositeur suisse a été mis à l’honneur lors de ces concerts : La Concordia a en effet interprété la Sinfonie für Blasorchester de Jean Balissat, avec Ivan Meylemans à la direction.

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Von einem Gastdirigenten profitieren zu dürfen, ist für Musikerinnen und Musiker eine Bereicherung. Die Concordia durfte an den Galakonzerten mit dem international renommierten belgischen Dirigenten Ivan Meylemans zusammenarbeiten. Das vielfältige Programm, welches einen Bogen von Jean Balissats Sinfonie für Blasorchester bis hin zu Balkan Dance von Etienne Crausaz spannte, gefiel, und mit seiner Art vermochte Ivan Meylemans Musikerinnen und Musiker als auch das Publikum in seinen Bann ziehen.

Wie bereits in den vergangenen Jahren eröffnete die Concordia unter der Leitung ihres Titulardirigenten Jean-Claude Kolly gemeinsam mit den Kadetten das Konzert mit dem Stück Waterfalldes jungen Schweizer Komponisten Gauthier Dupertuis. Seine Premiere am Dirigentenpult der Concordia durfte der Direktionsassistent António Novais feiern. Er wählte dazu eine Komposition von David. R. Holsinger mit dem Titel In The Spring, at the Time when Kings go off to war.

Programme

Première partie

Waterfall – Dupertuis

Direction par Jean-Claude Kolly

avec les Cadets de La Concordia

 

Cette oeuvre nous rappelle à quel point la musique joue un rôle essentiel en temps de crise

Jean-Claude Kolly

Pour composer ce poème symphonique, Gauthier Dupertuis a puisé son inspiration pour “Waterfall” lors d’une balade près de la cascade de la Pissevache, un site emblématique de son village natal. Cette composition reflète à la fois son expérience du confinement pendant la pandémie de coronavirus et ses sentiments de nostalgie pour son lieu d’origine. La cascade devient un symbole, représentant la constance malgré le passage du temps.

La pièce débute avec un thème épique joué par des cuivres, suivi d’une version plus enjouée et héroïque. Des passages représentent le paysage sonore d’un dimanche matin de printemps, incluant les sonneries des cloches de l’église du village, réellement reproduites dans la musique. Une section centrale plus lente évoque la douceur des souvenirs d’enfance, tandis qu’une reprise majestueuse conduit à un final dynamique reprenant les thèmes principaux.

source : gauthierdupertuis.com 

Sinfonie für Blasorchester – Balissat

Direction par Ivan Meylemans

Jean Balissat, formé à Lausanne puis à Genève dans les années 1950 et 1960, s’est perfectionné en contrepoint, en harmonie, en orchestration et en direction. Après sa formation, il a dirigé plusieurs fanfares en Suisse tout en enseignant la composition et l’orchestration dans différents conservatoires. Balissat, marqué par la dualité entre la musique contemporaine et le répertoire des musiciens amateurs, explore cette dualité à travers ses compositions, cherchant à juxtaposer des styles pour créer une expressivité dramatique ou narrative. Il a composé pour diverses formations, notamment des orchestres d’harmonie, des orchestres symphoniques, des quatuors à cordes et même pour l’orgue.

source : wikipedia.com

Fantasia Napolitana – Fiumara

Direction par Ivan Meylemans

Anthony Fiumara, compositeur d’origine néerlandaise et italienne formé à l’Université d’Utrecht, conjugue brillamment les rôles de compositeur, journaliste musical, et enseignant en conservatoire. Depuis 2018, il dirige le département de composition à Fontys AMPA à Tilburg. Sa carrière polyvalente inclut des postes de direction artistique, la fondation de festivals et ensembles musicaux. Son style musical, dynamique et marqué par des contrastes nets, explore aussi bien le classique que l’électronique

Fantasia Napolitana est un medley de chansons folkloriques de Naples, le lieu de naissance du père du compositeur, à qui cette suite est dédiée.

source : anthonyfiumara.com

Seconde partie

In the Spring, at the Time when Kings go off to War – Holsinger

Direction par António Novais

 

Ce récit musical fort nous plonge littéralement dans l’histoire biblique

António Novais

David R. Holsinger est un compositeur et chef d’orchestre américain ayant reçu à deux reprises le prestigieux Prix de Composition Ostwald de l’American Bandmasters Association. Sa musique a remporté plusieurs prix, notamment le Prix Ostwald de l’ABA en 1986 pour “In the Springs at the Time When Kings Go off to War”.

Cette même oeuvre a été commandée par le chapitre Kappa Kappa Psi de l’Université Stephen F. Austin, Nacogdoches, au Texas, en 1985. Basée sur I Chroniques 20, versets 1 à 3, cette brève écriture évoque le rassemblement des armées du roi David sous le commandement de Joab, l’attaque et le siège des Ammonites, la capture et l’exécution des rois ammonites, le pillage et l’esclavage des survivants ennemis, ainsi que le retour triomphant de l’armée de David à Jérusalem.

En utilisant divers idiomes musicaux, du diatonique au “sound mass”, de l’aléatoire au mesuré, du vocal au synthétique, le compositeur a tissé une image tonale du chaos, du pathos, du triomphe, du chagrin, de la foi et de la tragédie.

source : wikipedia.com

Cartoon – Hart

Direction par Ivan Meylemans

Paul Hart a été l’un des compositeurs de films et créateurs de jingles les plus prolifiques de Grande-Bretagne. Avec son partenaire Joe Campbell, il a également composé la musique de nombreux thèmes télévisés et de longs métrages. En 1991, il a dirigé son Concerto pour guitare et orchestre de jazz aux Proms avec John Williams. Ses œuvres comprennent une composition d’envergure pour orgue de cathédrale et orchestre de jazz, ainsi que des commandes pour orchestre d’harmonie.

“Cartoon”, écrit en 1991, se distingue comme une brillante œuvre originale pour orchestre d’harmonie, exigeant le meilleur de chaque section de l’orchestre. Paul Hart conçoit cette pièce comme un divertissement musical parfait, exigeant le maximum avec une multitude d’instruments, incluant 24 instruments différents pour les percussions en plus des timbales. La composition capture l’essence d’un “dessin animé classique”, avec une ouverture grandiose, des chasses palpitantes, des personnages audacieux, des moments émouvants et un final climatique, le tout vécu dans l’imagination de l’auditeur. Contrairement à la musique fonctionnelle dans les films ou à la télévision, où les contrastes passent souvent inaperçus, la composition de Hart dépeint vivement ces éléments uniquement à travers la musique.

sources : wikipedia.com, rundel.de

Balkan Dance – Crausaz

Direction par Ivan Meylemans

Etienne Crausaz a appris la composition en autodidacte. Son langage reste très ancré dans la tonalité, même s’il explore parfois des pistes plus modernes. Ses influences musicales vont de la musique du début du XXème siècle aux compositeurs hollywoodiens, en passant par le jazz et les musiques traditionnelles.

Depuis des siècles, la région des Balkans a servi de source d’inspiration musicale à de nombreux compositeurs. Le rythme marqué et les apogées fréquentes font partie des particularités riches et variées qui définissent cette musique. Etienne Crausaz a combiné plusieurs de ces caractéristiques avec des éléments de rock, faisant de cette Balkan Dance une œuvre exubérante et spectaculaire.

sources : etienne-crausaz.ch