Fanfare for a New Era a été composée pour célébrer la nomination du lieutenant-colonel Lowell E. Graham au poste de commandant de l’Orchestre de l’US Air Force. Le compositeur déclare : « En concevant cette œuvre, j’avais en tête une musique énergique et vibrante, mettant en valeur le talent de cet excellent ensemble »

La structure de l’œuvre repose sur le motif initial de la trompette. Ce motif est ensuite développé et enrichi à travers diverses techniques musicales, notamment le choral, l’augmentation, les techniques polycordales et le minimalisme.

source : windrep.org

L’auteur raconte sa première rencontre avec les Variations Goldberg de Bach en regardant Le Silence des agneaux dans les années 1990. Il a ensuite découvert l’œuvre en entier durant ses études à l’Académie Grieg et la considère comme une source d’inspiration inépuisable. Il évoque aussi l’importance de l’enregistrement de Glenn Gould en 1955, qui a redonné une nouvelle visibilité à Bach sur la scène musicale.

Lorsqu’il a été sollicité pour composer une œuvre imposée pour le concours NM 2012, il a choisi d’utiliser les Variations Goldberg comme base d’inspiration. Étant influencé par divers styles musicaux (classique, jazz, pop/rock, musique folklorique), il a voulu réinterpréter Bach dans un contexte moderne. Goldberg 2012 fusionne ainsi ces influences et adopte une construction en plusieurs couches musicales qui semblent évoluer indépendamment mais restent connectées par un même rythme.

L’œuvre ne suit pas la structure originale des 30 variations, mais s’en inspire librement. Deux accords fondamentaux servent de base pour créer des harmonies et motifs nouveaux. Certains mouvements ont aussi une dimension personnelle, l’un étant dédié à son fils, l’autre à la mémoire de son père.

source : stretta-music.ch

Seconde partie

Une ouverture de concert pour orchestre complet, avec des fanfares entraînantes et une section centrale délicate et pointilliste, capturant toute la magie du ciel nocturne. Laissez-vous emporter vers les étoiles !

source : josephsowa.com

Cette symphonie a été conçue comme une œuvre d’hommages aux grands maîtres du romantisme et a été particulièrement inspirée par leurs symphonies. Ces œuvres ont profondément influencé la carrière de ce compositeur, d’abord en tant qu’interprète, puis en tant que compositeur : « Bien que ma Deuxième Symphonie ne contienne pas de citations musicales explicites, tout auditeur pourra reconnaître dans cette musique un lien avec ces compositeurs symphoniques, en particulier ceux du XIXe siècle. »

La structure de la Deuxième Symphonie rappelle celle d’une symphonie romantique. Le premier mouvement adopte une forme sonate-allegro réduite, avec un motif initial basé sur un arpège en do mineur, qui réapparaît ensuite dans le mouvement final, conférant ainsi à l’œuvre un caractère cyclique. Le deuxième mouvement n’est pas un scherzo au sens strict du terme classique, mais il évoque le caractère scherzante de certaines œuvres romantiques. Il suit également une structure en forme sonate-allegro. Il est suivi d’un troisième mouvement au caractère plus lent, bien que contrasté, écrit en mi bémol majeur, tonalité relative du do mineur principal.

La symphonie culmine avec un quatrième mouvement en forme de rondo. Celui-ci est composé de cinq sections, comprenant trois refrains et deux couplets internes, inspirés en particulier des ressources harmoniques, structurelles et mélodiques des compositeurs précités, qui ont marqué de manière indélébile le développement artistique du compositeur.

sources : windrep.org

Avec le soutien de